Patrick Mutombo et Laurent Otshumbe suspendent leur entente avec les Jeunes leaders du PPRD

La plateforme Les Républicains, dans une correspondance adressée le 26 février aux Jeunes leaders du PPRD, suspend son entente sur l’élan d’une jeunesse républicaine. Les Maîtres Patrick Mutombo, Laurent Otshumbe et José Kadima, signataires de la lettre, disent avoir été surpris par le contenu d’un élément diffusé dans les réseaux sociaux par l’organisation des jeunes Leaders du PPRD qui, à les en croire, est devenue  une armée politique à l’assaut des hommes en soutanes. « En attendant une concertation prochaine sur le rôle d’une jeunesse républicaine pendant ce processus électoral qui a endeuillé plusieurs familles, à dater de ce jour, nous suspendons avec effet immédiat nos échanges citoyens dans le cadre de la dynamique républicaine », annoncent-ils. Ils constatent dans le chef de leurs partenaires une certaine montée en flèche du  militantisme politique extrémiste exacerbant des conflits au sein de la jeunesse et nuisant au tissu relationnel entre leurs sensibilités politiques. « Votre message est en contradiction flagrante avec les valeurs républicaines pour lesquelles nos voies se sont croisées pour le bien de la République à un moment de l’histoire », indiquent-ils. Pour eux, la prédication et les convictions transmises par les Jeunes leaders du PPRD à la jeunesse afin de mourir pour aller au ciel dans les circonstances d’un affrontement avec d’autres jeunes, leur semble une dérive. Dans une république gardienne des libertés fondamentales et du droit à la vie, affirment-ils, ils refusent de supporter cela. « Votre discours incendiaire nous pousse à croire à votre choix de la violence en lieu et place des échanges citoyens et d’un dialogue constructif au sein de la jeunesse. Le sang de cette jeunesse a trop coulé dans ce pays afin de garantir à nos enfants un avenir et nul ne peut, pour des motivations inavouées, préméditer un affrontement ouvert entre les jeunes », déclarent-ils. Ils se souviennent qu’en date du 17 décembre 2016, ils avaient clôturé des échanges citoyens au centre Caritas entre la jeunesse de l’opposition, celle de la mouvance présidentielle, et de la société civile. « Notre rapport final avaient préconisé la tolérance, la communication non violente, la création d’un cadre permanent de concertation des jeunes et le respect des opinions malgré les clivages et les appartenances politiques », relèvent-ils en rappelant qu’ils avaient ensemble obtenu la libération de certains jeunes de l’opposition.        

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