Une société civile fantôme montée contre Bruno Tshibala pour retarder les élections

 

Alors que la date limite de dépôt des listes des groupements politiques à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) arrive ce 26 mars 2018, certains rêveurs continuent à penser que le train des élections, qui a longtemps quitté la gare, va faire marche arrière. Et parmi ces somnambules, figurent notamment les membres d’une pseudo société civile qui cherche à retarder le processus électoral. Piqués, on ne sait par quelle mouche, ceux-ci se sont réunis à un endroit imaginaire et à une date inconnue pour boutiquer un sale coup, juste pour tirer en longueur l’organisation des élections qui est à ce jour plus qu’imminente. Leur fonds de commerce, l’incident mineur survenu il y a plus de deux semaines à la Primature, pour lequel beaucoup d’eau ont coulé sous le pont. Toute honte bue, ces ennemis de la République refusent que ce fait banal  impliquant quelques membres du cabinet du Premier ministre soit classé dans les oubliettes des petits accrocs qui surviennent dans toutes les institutions du  monde, même dans celles des pays dits de la vielle tradition démocratique. En ce moment crucial de l’histoire du Congo, alors que le temps se fait court, ils demandent la démission du gouvernement dirigé par Bruno Tshibala, semble-t-il pour préserver « l’honneur et l’image de la République ». Avec la complicité d’une poignée de mamans, ils pensent bien tricher en parlant du mois de la femme pour s’attirer une certaine sympathie ou commisération. C’est tout simplement anachronique. Les organisations responsables de femmes, tout le monde les connait : CAFCO, UCOFEM… Celles-là, elles ne peuvent pas se fourvoyer dans une aventure aussi obscure. En effet, c’est facile de comprendre que d’aucuns n’avaient pas donné de la chance à l’actuel locataire de l’Immeuble du gouvernement. Pourtant, Bruno Tshibala Nzenzhe totalise une année le 7 avril 2018. Certains ne lui avaient même pas donné deux mois.

 

Signaux forts

 

La veille de la rentrée parlementaire, Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avait indiqué que le processus électoral est très avancé. « Le processus est à présent entré dans la phase plus politique qui passe par l’adoption des différents textes légaux par le législateur, l’enregistrement des candidatures, la campagne électorale jusqu’aux prochains scrutins », avait-il dit. Lors de la rentrée parlementaire intervenue le 15 mars, Aubin Minaku pour sa part a comme dit à ses pairs que le moment J s’est beaucoup approché. Au fait, ce n’est à tout le monde qu’il est donné de lire les signes des temps. Tshibala clame jour et nuit qu’il amènera le peuple aux élections. Même les « katumbistes » se sont réveillés et ne parlent que des élections. De quoi parle l’abbé Nshole à l’étranger où il se trouve en ce moment ? N’est-ce pas des élections à la fin de l’année en cours ? Ils ont des yeux, mais ils ne voient pas et leurs oreilles ne sont qu’un décor. Le président de la république, Joseph Kabila n’a cessé de dire que le processus électoral est irréversible.   En réalité, ce que cherchent à avoir les membres de la fantoche société civile, n’est qu’un mirage. Ses membres perdent inutilement leurs « munitions » en tirant dans l’eau. Il est temps d’extirper de la société tous les brigands et mercenaires.

Correspondance d’André Mukala

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