Funa : Christian MUMPAKANI : le candidat n°232 aux idées géniales

Dans une interview exclusive accordée à WWW.VOXPOPULI.CD, Christian Mumpakani Atemvul, candidat à la députation nationale n°232 dans la circonscription électorale de la Funa, à Kinshasa, s’est dévoilé à l’opinion. Chris, comme l’appellent ses proches, est plus que déterminé à bouger les lignes de l’histoire de la RDC au Parlement par la compétence, le dévouement et le patriotisme, bref, rendre au pays tout ce qu’il lui a offert. Jeune à la matière grise « blindée », Christian Mumpakani a des idées innovantes dans les domaines de l’administration, des arts et de la jeunesse, pour lesquelles il compte une fois au Palais du Peuple déposer des projets de lois. Il détaille ici quelques lignes de son projet peaufiné durant des années. Entrevue :

VOXPOPULI.CD : Christian Mumpakani, vous avez une Fondation qui encadre de jeunes à Kalamu. Comment le faites-vous et avec quels moyens financiers ?

Christian Mumpakani Atemvul : Je suis l’initiateur de l’Asbl « Funa na biso nyonso » et les Amis de Christian Mumpakani ». Le fonctionnement de ces deux structures dépend des cotisations des membres et aussi de mon salaire d’agent public. Jusque-là les activités vont bon train. Dieu merci, on avance et on pense avancer davantage grâce à Dieu et grâce à l’apport de chacun parce qu’aujourd’hui on est en train de promouvoir le développement intégré, le développement communautaire. Cela suppose que chaque habitant dans les quartiers de nos communes, se joigne à la force qui est là pour travailler, ne pas attendre tout de l’autorité centrale. On doit booster le développement de nos quartiers, de la base. C’est l’esprit de l’auto-prise en charge que nous sommes en train de promouvoir. Nous osons croire que cela peut bouger de choses et promouvoir le développement dans un Etat décentralisé.

Vous êtes candidat député national dans la circonscription électorale de la FUNA. Quelle est la motivation qui vous y pousse ?

La motivation est toute simple. Pour moi, le Congo est un grand édifice en construction pour lequel la main d’œuvre ou le coup de main de tout Congolais est impératif. Chacun doit y aller de sa petite pierre. J’estime à mon niveau que la pierre que je puisse apporter est ma petite expérience dans le domaine de l’administration et dans celui du social. Les visées sont énormes et les défis à relever immenses et pour y arriver chaque Congolais est appelé à contribuer.

En quoi êtes-vous différent des autres candidats de la FUNA ?

La différence avec les autres candidats de la FUNA, c’est déjà du point de vue original. Aujourd’hui, le monde compte près de 6,5 milliards d’âmes. L’Eternel nous a créé l’un différent de l’autre. En cela je me sens différent des autres candidats. J’estime aussi que mon projet a une certaine particularité, car, élaboré après une minutieuse étude de ma circonscription pendant trois ans, période au cours de laquelle j’ai eu à mener des activités dans le secteur de développement communautaire, voir ce qu’il faut faire pour booster la circonscription, mais avant tout ce qu’il faut pour promouvoir l’émergence que vise mon pays. La particularité réside dans mon projet, mais aussi dans mon dévouement, dans mon désir de me donner à fond pour la construction de mon pays, d’y aller vraiment de mon temps, de mon énergie pour servir correctement le pays tout en prônant l’intérêt général.

Vous n’êtes pas attiré par les honoraires que touchent les élus du peuple ?

L’argent, ça vient et ça s’en va, c’est comme cela qu’est fait le monde. Mon rêve n’est pas celui-là. Les honoraires, c’est peut-être pour compenser le temps passé à l’Assemblée nationale, mais ce n’est pas la finalité. Pour moi, le souci est de ne pas baisser la tête chaque fois que je serai en face de mes électeurs. L’idéal pour moi est que toute personne, ma femme, mes enfants, les membres de ma famille, toute personne qui porte mon nom en soit fière. Que l’on dise d’eux : voilà ce gens qui appartiennent à la famille de Mumpakani, monsieur qui a contribué à l’émergence de notre pays en proposant une loi visant ceci…favorisant l’emploi des jeunes, une loi facilitant le départ respecté et digne à la retraite. Que l’on ne dise pas que c’est un monsieur qui s’est enrichi derrière la politique. L’idéal pour moi est que je bouge des lignes, que  je marque mon histoire en ma manière, mais vraiment me dépenser pour que j’écrive ne fut-ce que quelques lignes de l’histoire de notre pays par la compétence, par le dévouement, par le patriotisme…et par tout ce que le pays m’a offert. Je suis un fils de l’Etat, mon pays m’a tout donné, c’est maintenant à moi de donner ce que je dois à ce pays. Je ne suis pas attiré par les honoraires, ce n’est pas la fin du monde. Il y en a qui gagnent mieux et qui ne sont pas de la politique.

Etes-vous sûr que tes nombreux électeurs ont retenu ton numéro, le 232 ?

J’estime que c’est facile de retenir le numéro 232. Nous nous  battons pour que ce numéro passe, qu’il soit retenu et qu’il soit le numéro gagnant du scrutin du 23 décembre prochain. Nous passons par nos différentes bases de la circonscription de la FUNA pour en parler. Pour présenter ce numéro gagnant, comme le numéro porteur des espoirs et des envies de changement, de développement de notre pays, le 232.

Ceux qui vous connaissent savent que vous êtes quelqu’un d’intelligent. Une fois au Parlement, quelle est la contribution que vous comptez apporter ?

Ma contribution correspond au projet que je forme pour mon pays, un projet qui s’articule en quatre points. Le premier aspect se rapporte à la Fonction publique. Je lisais tantôt, aujourd’hui le plus gros employeur de notre pays c’est l’État Congolais qui emploie plus d’un million d’agents à travers le Congo dont 220 mille sont éligibles à la retraite mais qui n’y vont pas, tout simplement parce que l’État n’a pas de fonds pour les envoyer dignement à la retraite. D’où vous côtoyez des collègues de  80, 85 ans qui viennent encore au boulot parce qu’ils n’ont pas encore obtenu leur retraite. D’une part, on aimerait proposer une loi qui favorise le départ digne et acceptable des agents à la retraite, mais aussi une loi qui améliore les conditions de l’agent public de l’État qui est aujourd’hui considéré comme un paria, un monsieur qui peu considéré, sinon pas du tout considéré dans le chef de Congolais.

En suite que feriez-vous ?

Le deuxième aspect se rapporte à la jeunesse. J’ai peut-être eu la grâce d’obtenir une bourse d’études au sortir des humanités, une bourse offerte par le Fonds social de la République. J’avais 430 dollars et une fois à l’université, avec le Premier ministre Gizenga, j’ai bénéficié d’une bourse pour les finalistes. Mais, tous ceux qui sont venus après nous n’ont pas connu cela et les études universitaires sans bourse d’études pour les jeunes sont très compliquées. La plupart de parents étant sous-payés ou carrément au chômage, ils ne savent pas envoyer leurs enfants à l’université. Manque des structures d’encadrement des jeunes.

Vous vous souciez apparemment  beaucoup de la jeunesse ?

Oui. Je propose même l’organisation obligatoire de concours pour les entreprises tant privées que publiques. Que l’on procède à un concours automatique des meilleurs étudiants des universités. Donc, les entreprises iront récupérer les meilleurs étudiants finalistes de chaque université afin de leur offrir un stage professionnel. Les meilleurs éléments de ce stage professionnel seront d’office employés. Les moins bons continueront leur stage professionnel au bout duquel ils seront automatiquement engagés. Cela aura une influence positive sur le chômage des jeunes et sur le secteur de l’emploi.

Dans le troisième point, je parle de l’amélioration du social. J’estime aujourd’hui que les militaires, les policiers et les enseignants constituent l’une des classes les plus vulnérables de notre pays, gens peu considérés, délaissés… D’où, je proposerai pour eux la création des mutuelles de santé, des cantines pour leur permettre d’obtenir des vivres à faible coût et aussi militer pour qu’on leur octroie des crédits afin de leur permettre de vivre.

En dernier lieu, je parle de la culture et des arts. J’estime qu’on peut aujourd’hui développer notre pays par la culture et les arts. Notre pays constitue une diversité culturelle incroyable. Je pourrai dire que notre pays est davantage connu à l’extérieur par sa culture que par autre chose. Booster la culture, d’une part en renforçant le pouvoir de la Socoda, dans la perception des droits d’auteur des artistes, d’autre part en créant une entreprise spécialisée dans la vente des œuvres artistiques de nos artistes, comme cela existe en France avec FNAC. Je propose également la création de la police culturelle, une police qui sera chargée d’arrêter et de sanctionner tous les vendeurs ambulants d’œuvres piratées.

Comment trouvez-vous le travail parlementaire abattu pendant la législature qui prend déjà fin ?

Je commencerai par féliciter les députés nationaux sortants. J’estime qu’ils ont eu du pain sur la planche tant des événements politiques n’étaient pas des moindres. Il fallait à tout prix des vertébrés au parlement pour ce faire et cela était le cas. Quelques dossiers dont la loi électorale révisée, les déférentes assises avec l’opposition, tout cela c’était des activités assez coriaces qui ont demandé une forte activité de la part des honorables députés. À l’instar de la législature précédente, celle-ci a été marquée par le vote de nombreuses lois qui souffrent qui malheureusement demeurent non appliquées. Je reproche le fait qu’on n’ait pas connu des sanctions importantes. La mission de contrôle des parlementaires, je crois qu’il n’a pas été mis à l’avant-plan. On n’a pas senti des grandes missions de contrôle, des sanctions, une chose que l’on devra revoir. Et pour ce qui est du devoir de redevabilité, les vacances parlementaires comme toujours, ont été caractérisées par de nombreux voyages des députés nationaux vers d’autres cieux au lieu de procéder à la restitution de leurs activités au parlement auprès de leurs bases et à la constitution d’un dossier à présenter au parlement après leurs vacances.

Etes-vous de ceux qui pensent qu’il faut renouveler la classe politique congolaise ?

J’y réponds par une sorte de maxime ou de leçon tirée de la lecture de l’école primaire ou du secondaire, je ne sais plus. On disait « laisses-moi voir pour toi est un marché pour toi ». Jeunes et vieux ça marche ensemble. Le vieux a besoin de l’énergie du jeune, de son sang-froid, de sa force, et le jeune a besoin du savoir-faire du vieux, de son intelligence, de son expérience et de sa sagesse. Les deux vont ensemble. On ne peut pas rajeunir toute la classe politique. Un village sans vieux est un village sans sagesse et voué à la perte. J’estime que la classe politique congolaise a besoin des jeunes dont la vigueur se marie à l’expérience du vieux, ce sera un mariage important pour notre pays et qui pourra nous pousser à aller de l’avant.  

Un mot à tous vos électeurs  

Si je dois dire un mot à mes électeurs, c’est déjà merci. Ceux que j’ai rencontré ont adhéré à mon projet, d’autres encore m’ont formulé des recommandations que j’intègre dans mon projet, afin de le peaufiner, afin qu’il soit le projet gagnant de la prochaine législature. On se bat pour cela. Je demande à mes électeurs de me faire confiance. Ce n’est pas facile. Je sais que beaucoup ont conservé des images assez ternies des députés qui sortent, mais je vous demanderai de nous faire confiance, de me faire confiance, Christian Mumpakani Atemvul se battra pour qu’il n’ait pas honte de vous regarder dans les yeux après cette législature qui s’annonce. On se battra pour bouger de lignes. C’est vrai que le député national n’est pas l’exécutif, ce n’est pas lui qui réalise, mais nous avons le pouvoir que vous nous conférez, de batailler, de faire passer vos lois et on se battra pour que le Congolais aime son pays, pour que le Congolais aime son compatriote. Je vous remercie. Merci infiniment à au site d’information WWW.VOXPOPULI.CD

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