Union sacrée: Lisanga Bonganga crie, Félix Tshisekedi fait la sourde oreille

Habitué à tirer profit des crises politiques, Jean-Pierre Lisanga Bonganga dit « Saïo » ne cesse de dénoncer tout ce qui se fait dans le cadre de l’Union sacrée que prône le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi. Ayant bénéficié des accords signés après Genval, Lisanga Bonganga, pour ne pas être isolé, s’accroche encore à l’homme de la vérité des urnes, Martin Fayulu, malgré que Lamuka s’est vidé de ses autres grands leaders que son Bemba, Katumbi et Matungulu.

Il ne se passe pas de jours sans que  Lisanga Bonganga ne convoque la presse pour dénoncer l’initiative prise par Félix Tshisekedi de former l’union sacrée. Alors que presque tout le monde fait  des yeux doux à Fatshi, Lisanga préfère malignement jouer le faux « dur ». Pour cela, il saute sur toute occasion pour hausser le ton. Cet homme politique que personne n’égale en ce qui concerne la création des groupes, associations et plateformes, est en ce moment à la tête de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC). D’après lui, l’Union sacrée créée par le président Tshisekedi est à l’origine de la crise parce que Fatshi n’est pas le vrai chef de l’Etat élu en 2018. Pour l’heure, Saïo pense que c’est Félix Tshisekedi qui est à l’origine de la déstabilisation des institutions provinciales.  À l’en croire, le régime politique actuel viole la constitution et la loi portant libre administration des provinces, en s’acharnant notamment sur la déstabilisation des institutions provinciales aux travers des chantages odieux exercés sur les gouverneurs de provinces réfractaires à toute adhésion à l’Union sacrée.  Lisanga s’interroge si c’est sur base de la déstabilisation généralisée des institutions du pays que Félix Tshisekedi va bâtir la « fameuse union sacrée de la nation dont l’acte de création reste secret à l’image du deal qu’il a conclu avec Joseph Kabila et dont le mode d’adhésion demeure déclaratoire ».

Félix Tshisekedi  fait semblant de n’avoir rien entendu

À l’époque de Genval, Lisanga Bonganga était devenu très proche d’Etienne Tshisekedi qui l’avait adopté. Ayant fait un bond significatif dans l’opinion, l’actuel coordonnateur de la DYSOC, autrefois celui de FAC-Opposition et de bien d’autres…,  était en bonne position lors des négociations de la Cité de l’UA et celles faites au centre Interdiocésain, pour avoir droit au partage du « gâteau ». Dans les cafouillages de la formation du gouvernement qui sera dirigé par Bruno Tshibala, Lisanga se verra confier le ministère des Relations avec le Parlement.  Aujourd’hui, depuis qu’il a commencé à crier en direction de Félix Tshisekedi, il n’est  pas écouté. Le camp de Félix Tshisekedi est, visiblement, débordé par tous ceux qui cherchent à embarquer dans l’arche « Union sacrée ». Kabuya, Kabund, Kazadi et Shabani ne lui prêtent pas attention comme à l’époque où lorsqu’il organisait des activités au terrain Méfé ou GD de Lemba, ils l’accompagnaient.

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com