RDC : la loi sur la « Congolité » de Tshiani va-t-elle imploser l’Union sacrée de la Nation ?

 

La proposition de loi de Noël Tshiani a été endossé par le député national Nsingi Pululu et déposé à l’Assemblée nationale. Si elle est adoptée et promulguée, seuls les Congolais nés de père et mère congolais auront le droit de briguer la présidentielle.

L’article 24 de cette proposition de loi stipule que : « Pour des raisons de loyauté et de fidélité à la nation congolaise, l’exercice de la fonction de président de la République, de président de l’Assemblée nationale et du Sénat n’est réservé qu’aux seuls Congolais nés de père et de mère ».

Cependant, l’Union sacrée pour la nation (USN), la majorité du président Félix Tshisekedi, qui ne s’est pas encore structurée, est en train de se déchirer sur cette question autour de cela.

Alors qu’on pensait que Noël Tshiani allait reculer avec l’intervention de Peter Kazadi, député provincial et cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui disait que le moment n’est pas indiqué vu que le pays a plusieurs défis à relever, ce n’est pas le cas.

La controverse que suscite cette loi est donc à sa faite montée étant donné que le « verrouillage » de la fonction présidentielle va préjudicier les chefs des autres formations politiques (membres de l’USN) qui ne sont pas nés de père et de mère congolais. Le leader politique qui se sent plus visé par le loi Tshiani est Moïse Katumbi, président du parti politique  » Ensemble pour la République ». Tous les proches de M. Katumbi sont opposés à la démarche de Noël Tshiani. Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, le député national Daniel Safu, membre du parti de Moïse Katumbi, menace de mort la personne qui viendra pour déposer ladite loi au Parlement. Pour lui, s’ils ont raté la présidence en 2018, cela ne doit plus être le cas prochainement.

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