UNIKIN : le Professeur Sandrine Ngalula Mubenga qualifie de très importantes les recherches en Génie électrique de Mbuyi Balowe

En qualité de Professeur à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), Docteur Sandrine Ngalula Mubenga a fait partie du jury devant lequel Mbuyi Balowe Paul, étudiant finaliste en Polytechnique, au Département de Génie-électrique et Informatique, a défendu, samedi 21 mai 2022, son mémoire intitulé : « Mise en place des procédures de test et mesures des batteries à décharge profonde en vue de leur caractérisation ».

Professeur Sandrine NGALULA MUBENGA

Professeur Sandrine NGALULA MUBENGA

En ce moment où on parle davantage de la transition énergétique dans le monde, la batterie joue un rôle important dans le stockage de l’énergie. D’où, l’importance de l’étude sur l’état de charge des batteries à décharge profonde a intéressé le récipiendaire Mbuyi Balowe qui, pendant une vingtaine de minutes, a fait son exposé devant le jury et des étudiants venus assister à sa défense, en vue de l’obtention de grade d’ingénieur civil. En termes clairs, il a expliqué notamment les différentes méthodes de mesure de l’impédance.

Entre autres, Paul Mbuyi est arrivé particulièrement à découvrir dans son étude, en guise de conclusion, que les batteries vendues sur les marchés de la RDC ne sont toujours pas à décharge profonde, raison pour laquelle il a recommandé à l’Office congolais de contrôle (OCC) de veiller sur la qualité de batteries qui entrent sur le territoire national.

Présidé par le Professeur Laurent Kitoko, chef de Département de Génie électrique, le jury était composé de trois membres dont le Professeur Beya, vice-doyen. Prenant la parole pour s’adresser au récipiendaire, Docteur Sandrine Ngalula Mubenga, professeur en Génie-électrique et spécialiste en système photovoltaïque, un système qui utilise aussi de batteries, a soulevé des questions pertinentes.

Elle a parlé de l’impédance et de la manière qu’elle agit sur le vieillissement de la batterie au point que celle-ci ne retient pas sa capacité initiale. D’où, elle a évoqué un logiciel spécifique qui joue un rôle dans ce domaine.

Les encouragements du professeur

Dans l’ensemble, Docteur Sandrine Ngalula Mubenga a félicité l’étudiant Mbuyi pour la qualité du travail. « L’étudiant Mbuyi Paul a très bien défendu. Il a fait un travail sur les batteries à plomb et il a essayé de caractériser l’impédance. L’impédance est un paramètre qui affecte la capacité de la batterie. Il est important de comprendre l’impédance, donc il a bien présenté son travail », a-t-elle expliqué.

J’encourage les gens, nos jeune étudiants, a-t-elle enchaîné, à étudier justement dans ce domaine de sciences, technologie, génie et maths parce que dans notre pays nous produisons beaucoup de choses, nous produisons les éléments qui sont nécessaires et qui entrent dans la fabrication des batteries. « Les recherches du genre que Monsieur Mbuyi a présenté tout à l’heure sont des recherches importantes pour comprendre comment faire des batteries de qualité et ce sont ces batteries de qualité qui entrent dans les voitures électriques et qui vont alimenter le monde dans quelques années. Tout le monde est en train de passer de voitures à essence aux voitures électriques. Donc, c’est très important de comprendre comment les batteries fonctionnent » a-t-elle argué.

Docteur Sandrine Ngalula Mubenga est également professeur à l’Université de Toledo, aux Etats-Unis où elle a fini ses études. Elle est inventrice d’une voiture électrique hybride, à laquelle on ajoute une pile à combustible à hydrogène. Elle a également inventé la technologie « Bi-level Equalizer, un égaliseur de batteries à Lithium-ion, utilisé pour les voitures électriques et hybrides.

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