Vingt-quatre heures après que Vital Kamerhe ait déposé sa démission, le président Félix-Antoine Tshisekedi s’est exprimé à partir de New York, lors d’un déjeuner de presse. Il a indiqué que l’ancien président de la Chambre basse du Parlement demeure son allié.
« Je ne suis pas à l’origine de la démission de Vital Kamerhe ni de ses problèmes. Je ne vois pas pourquoi il voudrait me tourner le dos. Je n’y suis pour rien. Je continue à le considérer comme un allié, comme un frère », a-t-il déclaré.
Le président Tshisekedi qualifie
les pétitions visant cinq membres du bureau de l’Assemblée nationale de questions internes à l’institution.
« Je suis le garant de la stabilité des institutions, mais cela ne m’autorise pas à m’immiscer dans leur fonctionnement. S’ils ont décidé de défier leur président, cela relève de leur gestion interne. Mon rôle est de veiller au respect des droits de chacun et à la stabilité de l’institution. C’est ce qui m’importe », a-t-il affirmé, avant de rappeler qu’une réunion interinstitutionnelle avait été convoquée quelques jours auparavant avec les chefs des institions, au cours de laquelle il avait appelé à une rentrée parlementaire sereine.
L’initiative des pétitions contre plusieurs membres du bureau a certainement perturbé la rentrée.
Le lundi 22 septembre, Kamerhe a présenté sa démission, alors que la plénière devait examiner le rapport de la commission spéciale mise en place pour étudier notamment la pétition signée contre lui.
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