Il n’y a rien pour rien, dit-on. Alors que le président Tshisekedi et son homologue Paul Kagame entérinent ce jeudi 4 décembre les accords, respectivement sur la paix et sur l’intégration économique, la RDC et les États-Unis signent aussi des accords notamment bilatéraux.
Seulement, comme en Ukraine ou à Gaza, le président américain s’est impliqué dans la résolution du conflit entre la RDC et le Rwanda, mais à ses propres conditions.
Les États-Unis ont tout fait pour obtenir un marché avec la RDC dont au moins dix substances minérales qui présentent un intérêt pour les américains.
La plupart de ces substances minérales figurent sur la liste américaine des « minerais critiques », notamment le béryllium, stratégique pour l’industrie aérospatiale, le niobium, utilisé dans le secteur de la défense, et le lithium, indispensable à la production de batteries électriques. Il y a aussi le coltan et les terres rares. Afin de concurrencer la Chine et de reprendre la main sur la production des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle.
Toutefois, d’après la présidence congolaise, l’accord entre la RDC et le Rwanda prévoit des investissements américains dans des projets d’infrastructure. En particulier l’extension du corridor ferroviaire de Lobito afin de permettre l’acheminement, via l’Angola, des minerais du Katanga vers l’océan Atlantique.
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