Le président américain, Donald Trump a indiqué lors de la cérémonie de signature de l’accord de paix à Washington, le jeudi 4 décembre, que Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont beaucoup échangé en coulisses, dans le bureau ovale. Pourtant, les deux chefs d’État, notoirement en froid, ne se sont même pas serrés la main.
Malgré cela, Donald Trump les a qualifiés d’« hommes courageux », affirmant que es deux dirigeants africains vont, à l’avenir, « passer beaucoup de temps à se donner des accolades et se tenir la main ».
A en croire Donald Trump, « tout le monde va gagner beaucoup d’argent » grâce aux « accords de Washington », qui comportent une dimension économique.
Le milliardaire américain « n’a pas pu s’empêcher de noter que les administrations américaines précédentes avaient tenté de mettre fin à ce conflit, mais que seule l’administration actuelle, la sienne, y était parvenue ».
S’il ne s’est « pas vraiment attardé sur le fond de l’accord » signé entre la RDC et le Rwanda, Trump « a pris soin de rappeler, à l’attention des Américains, de son électorat, que les États-Unis allaient y trouver leur compte avec l’accès privilégié offert par la RDC à certaines entreprises américaines, en vue de l’exploration des zones de minerais congolais.
Selon Reagaan Miviri, chercheur à l’institut congolais Ebuteli, cette cérémonie est le résultat d’une « forte pression » exercée par les États-Unis,. « Pour eux, l’essentiel est peut-être moins le contenu de l’accord que l’événement lui-même. », a-t-il ajouté.
Le doute …
Les deux chefs d’État ont eu séparément une cérémonie en deux temps avec Donald Trump, : « à huis clos » à la Maison Blanche, puis une signature sous l’œil des caméras et des journalistes à l’Institut des États-Unis pour la Paix, à 19 heures, heure de Kinshasa.
Pendant la cérémonie de signature de l’accord de paix, le président Félix Tshisekedi a salué « le début d’un nouveau chemin » qui serait « exigeant » et « plutôt difficile »
Quant à Paul Kagame, il a averti qu’il y aurait « des hauts et des bas » dans l’application des « accords de Washington ». Le président américain a pour sa part parlé d’un « grand miracle ».
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