Le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a insisté le dimanche 14 décembre, à la clôture de la 15e assemblée plénière de l’Association des conférences épiscopales de l’Afrique centrale (ACEC), sur l’appel de la CENCO et de l’Eglise du Christ au Congo, (ECC), à organiser un dialogue national inclusif. Structure de l’Église catholique, l’ACEC est une organisation qui regroupe les évêques du Burundi, de la RDC et du Rwanda, œuvrant pour la paix et le développement social.
D’après Fridolin Ambongo, cette démarche d’un dialogue national inclusif, vise à traiter les causes profondes de la crise sécuritaire qui frappe l’Est de la RDC, marquée par l’occupation de villes, territoires et localités du Nord et du Sud-Kivu par les rebelles AFC/M23. « Quelle que soit l’intensité des violences et des conflits, la paix reste possible », a-t-il affirmé.
Concernant l’accord de Washington signé le 4 décembre 2025 entre le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, à Washington, sous médiation du président américain Donald Trump, il s’est interrogé : « Comment comprendre qu’à moins d’une semaine de la ratification des accords de Washington, la ville d’Uvira tombe sous occupation ? ».
Il a souligné les limites perçues des accords et d’autres initiatives qui excluent les Congolais et banalisaient les pillages des ressources du Congo.
Selon lui, ces limites valident l’initiative portée par les évêques de la CENCO et par les pasteurs de l’ECC, notamment, l’élaboration d’un pacte social pour la paix et le vivre-ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs.
« À l’heure actuelle, ce pacte apparaît comme le chemin incontournable vers une paix authentique et durable dans notre sous-région », a-t-il affirmé.
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