Une moyenne de 600 à 650 jeunes en difficulté par an, bénéficient d’un bon encadrement au centre de formation et de qualification dans les métiers des arts, à Fès, au Maroc, où ils apprennent le tournage du bois, la tannerie, la bijouterie, la sellerie, le tissage, la poterie et tant d’autres métiers pour devenir utiles dans la société.
Pour le Directeur de cette formation, Aboujaafar Ahmed, ce centre est une fondation qui est présidée par le Roi et qui a pour but essentiel l’encrassement des jeunes en difficulté, des jeunes qui vivent dans une situation précaire, de sorte qu’ils parviennent à trouver un emploi après la formation, et ainsi améliorer leur situation sociale.
Le centre dispose meme des organismes de microcrédit qui permettent aux jeunes de commencer leur petite entreprise. Comme qui dirait, ce centre fait une sorte de la préservation des métiers en voie de disparition au Maroc.
« On a un mode de formation qui est très particulier, c’est le mode de formation par apprentissage. 80% de la formation, c’est une formation pratique qui est faite par les artisans. Et la particularité du centre, c’est qu’on a amené les artisans au centre, donc on a mis à leur disposition des ateliers équipés, où ils font de la production », a expliqué Aboujaafar Ahmed.
Le centre a été inauguré en 2009. C’est une première au Maroc dit-il, car avant cela, ça n’existait pas, on avait pas des centres pareils au Maroc.
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