Présidentielle : Théodore Ngoy et six autres candidats rejettent la machine à voter

Ils sont 7 les candidats présidents de la République qui ont signé une déclaration, mardi 2 octobre, dans laquelle ils rejettent la machine à voter pour les élections du 23 décembre 2018 et réclament leur passage dans les médias publics : Théodore Ngoy, Marie-Josée Ifoku, Sylvain Maurice Masheke, Yves Mpunga, Gabriel Mokia, Seth Kikuni, Radjabho Tebabo, représenté par Simon Dikolo.

Ils ont affirmé qu’à la lumière de la loi électorale, la mission de la CENI consiste à organiser le processus électoral conformément aux règles établies. « Constatant que c’est en violation des règles qui ressortent des dispositions de l’article 47, que la Commission électorale nationale indépendante a institué à la fois un vote au moyen d’un bulletin papier et par voie électronique alors que le législateur congolais a décidé que « Le vote s’effectue soit au moyen d’un bulletin papier soit par voie électronique » et non les deux », peut-on lire dans leur déclaration.  

Pour les 7 candidats à la présidence de la République, la CENI s’obstine à imposer le vote électronique, par la machine à voter, qualifiée à tort de machine à imprimer, alors que c’est par son doigt que le lecteur vote, sans avoir matériellement marqué le bulletin.

Pas du tout une imprimante

À en croire les 7 candidats, la machine à voter n’est en aucun cas une imprimante. « En effet, une imprimante ne peut avoir un système d’exploitation et un disque dur, lui permettant, éventuellement, de communiquer des informations à une unité centrale », ont-ils affirmé en faisant remarquer que la machine à voter n’est pas prévue dans le calendrier électoral lequel prévoit l’impression des bulletins de vote, celle des procès-verbaux et des fiches des résultats ainsi que leur déploiement du 20 septembre au 5 décembre 2018.

Ils réclament leur passage dans les média public

Par ailleurs, ils ont protesté contre ce qu’ils considèrent comme la prise en otage de la RTNC par le « pouvoir en place, faisant de cette institution publique un instrument de propagande des actions d’un seul regroupement politique en l’occurrence le Front Commun pour le Congo (FCC en sigle) ». Ils ont, en outre, exigé le respect et la stricte application des lois de la République en matière de l’audiovisuel et de la communication par le CSAC en particulier et par tous les organes de presse en général.   

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