RDC-UCOFEM : faste célébration des 25 ans de succès de lutte contre les stéréotypes

Les journalistes membres de l’Union congolaise des femmes des medias (UCOFEM) ont célébré, samedi 5 novembre 2022, les 25 ans d’existence de leur structure.

A cette fête organisée dans la salle Reine de la paix, dans la commune de la Gombe, plusieurs chevronnés de la plume et du micro, voire des professionnels de la communication, étaient conviés.

Dans son mot, Rose Masala, la Directrice exécutive de l’UCOFEM a rappelé la genèse de l’aventure qui avait commencé en 1997, reconnaissant qu’à l’origine, ce n’était pas facile. Il y avait trop de critiques, au point que le découragement était grand.

Aujourd’hui , a-t-elle fait remarquer, l’UCOFEM est l »une des associations féminines réunissant beaucoup de jeunes dames (filles) et qui continuent à aller de l’avant.

Pour Rose Masala, totaliser un quart de siècle n’est pas une mince affaire – Un moment de s’arrêter et de sabler le champagne.

Et elle de reconnaître que le mérite revient aux fondatrices que sont ses prédécesseuses, pionnières et anciennes directrices de l’UCOFEM : Cécile Kalambay, Hortense Masamba, Clarisse Museme Bukozi, Dorothée Swedi et Anna Ngemba Mayimona.

La Directrice de l’UCOFEM n’a pas oublié les partenaires qui ont accompagnés leur structure le quart de siècle, entre autres Internews, USAID, les ambassades de Suède et d’Allemagne… Ses remerciements étaient aussi allés à l’endroit de la Bralima, société brassicole qui a fourni des boissons pour la fête

Parmi les invités, il y a eu le professeur émérite Jean-Chrétien Ekambo, ancien recteur de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC). D’après le témoignage du professeur Ekambo Duasenge, avec la naissance de l’UCOFEM, les filles étaient devenues majoritaires à l’ISTI (Institut supérieur des techniques d’information). « Et depuis ce jour, plus rien ne peut nous surprendre », a-t-il indiqué avant d’adresser ses sincères félicitations à l’Association.

Pour sa part, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe, qui était attendu à la soirée, il s’est fait représenter par l’un de ses conseillers.

Toutefois, son représentant a lu le mot préparé par son chef, dans lequel Pattick Muyaya à reconnu que les dames de l’UCOFEM ont amélioré l’image de la femme. « Il est impossible de penser à un état fort, sans une femme forte… », a-t-il affirmé. Le ministre Muyaya, a-t-il poursuivi, dit s’inscrire aux côtés des femmes de l’UCOFEM aux défis, celles de la représentativité de la femme dans des postes à responsabilité.

Avant de clore son propos, il a demandé à l’assistance de se lever afin d’aclamer fortement le dames de l’UCOFEM.

Comme pour ajouter l’utile à l’agréable, un géant gâteau d’anniversaire a été savouré. On pouvait distinguer, dans l’assistance, des talentueux journalistes, parmi lesquels Nicole Dimbambu, Nathalie Dembasuka, Elsa Indombe, Hubert MWIPATAYI, et bien d’autres. Gratien Kitambala, responsable  communications chez Bralima SA, un ancien de l’IFASIC, était aussi de la partie.

Le balai « Umoja » à agrémenté la soirée avec ses danses traditionnelles.

L’UCOFEM est une structure qui a comme défis: – lutter contre les stéréotypes de genre dans les médias, – promouvoir le Leadership féminin dans les médias – reconstruire l’image de la femme dans les médias…