RDC : Moïse Ekanga soutient que le contrat chinois est gagnant-gagnant et il se dit fier d’avoir servi le pays !

Moïse Ekanga a été crucifié par Christian Lusakweno et Thierry Kambundi, dans l’émission diffusée sur les ondes de Top Congo, le 21 février après le journal de 19H00′.

Son nom est synonyme du contrat chinois, mais l’homme rejette notamment toute la responsabilité des chiffres de la surfacturation des infrastructures sur l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT).

Acculé impitoyablement, par le patron de Top Congo et le rédacteur en chef de la même station, Moïse Ekanga n’a su justifier aucun chiffre -aucune explication.

Pourtant, il était jusqu’à il n’y a pas longtemps Coordonnateur du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais (BCPSC).

Plusieurs questions lui ont été posées, mais surtout sur les dizaines de millions dépensés dans des petits projets. Le patron de Top Congo 3t son collaborateur ont insisté sur les
plus de 20 millions de dollars dépensés pour les travaux de route entre Pont Kaby et le Palais du peuple; les 30 millions de dollars dépensés pour les travaux entre le Palais du peuple-avanue de la Liberté; les 24 millions de dollars pour la réhabilitation de l’esplanade du Palais du peuple… mais Moïse Ekanga a balbutie sur toute la ligne. « Réferez-vous à l’ACGT », n’a-t-il cessé de dire, affirmant ne pas penser qu’il y a eu surfacturation des infrastructures.

Du moins, il reconnaît que le bureau de coordination était prise en charge par la coopération.

Pour Moïse Ekanga, le contrat signé en 2008 entre le gouvernement congolais, représenté par la Gécamines, et le Groupe des entreprises chinoises (GEC) est gagnant-gagnant. Il se dit fier de lui et d’avoir servi le pays.

En effet, l’Inspection générale des finances que dirige Jules Alingete Key, dans les conclusions de son rapport sur le contrat chinois, affirme que les richesses minières de la RDC ont été pillées dans le contrat chinois avec la complicité de certains compatriotes.

Pour sa.part, le président Tshisekedi qui a demandé la réévaluation du contrat chinois, il a toujours estimé que ledit contrat n’a pas bénéficié aux Congolais dont le pays est l’un des plus grands producteurs mondiaux  du cuivre et du cobalt.

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