Code minier : les géants miniers créent l’IPM pour continuer la discussion

Les sociétés minières basées en République démocratique du Congo ont annoncé, jeudi 23 août, la création d’une nouvelle structure en vue d’engager des pourparlers avec le gouvernement sur les préoccupations du secteur minier. Elles l’ont annoncé dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de VOXPOPULI.CD.  « Les sociétés minières, qui représentent 80% de la production de cuivre et de cobalt et 90% de la production d’or en République Démocratique du Congo, ont créé une nouvelle corporation, l’Initiative pour la Promotion de l’Industrie Minière (IPM), afin d’engager des discussions techniques avec le gouvernement sur les préoccupations de l’industrie concernant le nouveau Code minier ainsi que les autres questions importantes de l’industrie minière en RDC », peut-on lire dans le communiqué.

Pour les géants miniers, l’application du code minier pose problème. Selon Richard Robinson, Secrétaire Général de l’IPM,  le principal problème de l’industrie minière demeure l’application du code minier révisé en 2018. « Ce dernier compromet les investissements déjà consentis, individuellement et aux côtés des sociétés paraétatiques, sur la base des conditions garanties par le Gouvernement via la législation, des garanties spécifiques et des accords commerciaux bilatéraux », a-t-il indiqué. En outre, a prévenu Richard Robinson, si certaines des questions clés du nouveau Code ne sont pas résolues, cela devrait certainement décourager d’autres investissements dans de grands projets, ce qui est, a-t-il renchéri, pourtant crucial pour l’économie de la RDC et le secteur minier. « C’est la raison pour laquelle nous nous engageons à poursuivre les discussions avec le Gouvernement afin d’arriver à une solution mutuellement acceptable et améliorer le cadre juridique pour les nouveaux investissements, » a-t-il expliqué. D’après le Secrétaire Général de l’IPM, les membres de leur corporation veulent arriver à une solution durable pour toutes les parties prenantes en RDC, qui respecte les lois du pays et qui préserve les droits acquis. « En attendant, chacune des entreprises négocie à titre individuel avec les autorités sur l’application du Code, car il affecte des accords spécifiques et des garanties qu’elles détiennent », a-t-il argué.

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