Jean-Bertrand Ewanga annonce d’«autres actions pour que…la machine de malheur soit retirée »

Les opposants congolais ont fait leur marche à Kinshasa, vendredi 26 octobre, comme prévu, pour exiger le retrait de la machine à voter du processus électoral. Encadrés par la police nationale, ils ont marché sans incident de l’Echangeur de Limete jusqu’au Boulevard Triomphal, en passant par les Boulevards Lumumba et Sendwe. Entre autres leaders de l’opposition qui étaient présents, entourés de plusieurs centaines de militants, il y a Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Freddy Matungulu, Théodore Ngoy, Adolphe Muzito, Pierre Lumbi, jean-Bertrand Ewanga…

Cela a grandement réjoui Jean-Bertrand Ewanga, un proche de Moïse Katumbi, qui a déclaré : « Nous avons fait une grande marche, sans incident. C’est cela la grande victoire des opposants et de notre police, qu’il faut respecter. La police a fait du bon travail et ça fait la promotion de la démocratie dans notre pays ». Il a ensuite annoncé qu’ils vont envisager prochainement des actions pacifiques pour exiger la même chose. « Je crois que Monsieur Nangaa et tous ceux qui le soutiennent du FCC auront des oreilles pour écouter parce que notre peuple n’est pas prêt à déposer les armes. Toujours de manière pacifique, nous allons imaginer d’autres actions avec force pour que, pacifiquement bien sûr, la machine du malheur soit retiré et le fichier nettoyé », a-t-il ajouté. En arrivant sur le Boulevard Triomphal, une délégation s’est rendue au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante pour déposer le mémorandum de l’opposition.

Un résultat mitigé pour toute la République

Dans d’autres villes de l’arrière-pays comme à Mbandaka et à Gemena, la marche s’est aussi déroulée sans incident. Par contre, il n’y a pas eu marche à Mbuji Mayi où l’esplanade de la poste était inaccessible. À Kisangani, la marche n’a pas aussi eu lieu, car interdite par le maire de la ville. Au Kongo-central, à Matadi, 12 personnes ont été interpelées et relâchées.