ASF : ouverture des procès sur les détentions inhumaines et illégales, les requérants demandent la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat

C’est peut-être un début de solution aux détentions illégales et traitements inhumains et dégradants de personnes incarcérés dans des prisons de la République démocratique du Congo. Il s’ouvrira le 21 octobre 2020 dans la salle d’audience du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, au Palais de Justice, le procès de trois victimes desdites détentions qui étaient incarcérés à la prison de Makala, en violation  de la législation congolaise et des standards internationaux. « Ces requérants demandent que la responsabilité de l’Etat soit reconnue dans leurs dossiers et sollicitent des réparations en lien avec le préjudice subi », renseigne un communiqué de presse parvenu à la Rédaction de WWW.VOXPOPULI.CD.

Il ne s’agit pas d’un procès isolé parce qu’en date du 22 octobre 2020, il se tiendra à Lubumbashi un autre procès dans lequel de requérants verront leurs dossiers introduits en audience devant les tribunaux de Grande Instance pour les mêmes motifs.  À Kindu, ce sera le 29 octobre et à Mbuji Mayi, ça s’est passé le 12 octobre.  « Au-delà des réparations légitimes, mais symboliques, sollicitées, les requérants sont mus par la volonté de mettre un terme aux situations permanentes de violations des droits humains en prison et par le souhait que l’Etat s’engage de façon concrète et durable pour réduire la surpopulation carcérale et améliorer les conditions de vie en détention », précise-t-on.

En assignant l’Etat congolais devant les juridictions compétentes et dans les 4 ressorts juridictionnels, indique-t-on, c’est le renforcement de l’état de droit et le respect des droits humains qui est visé par ASF à travers l’action des requérants et leurs avocats, et dans le plein respect de la procédure judiciaire prévue par le droit congolais.

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