Alingete : les maffieux contre-attaquent mais en vain (édito)

Jules Alingete Key, IGF

Jules Alingete Key a mortellement frappé le cœur des détournements. Désespérément, les maffieux qu’il a réussi à mettre hors d’état de nuire ne décolèrent pas.  Ils le prennent pour cible et en guise d’arme de déstabilisation, ils recourent malheureusement à une communication anémiée et ratée.    

« Toute communication a ses limites », dit-on. Ah oui ! Les dénonciations calomnieuses lancées depuis un certain moment par des maffieux contre Jules Alingete, Inspecteur général des finances chef de service de l’Inspection Générale des finances (IGF), dans quelques médias congolais dirigés par des communicateurs et journalistes « mercenaires », en guise de contre-attaque, illustrent mieux cela.

Seulement, si c’est celui qu’on appelle « Papa Tito », celui-là même qui a surfacturé les stations de forage, qui finance cette campagne avec ses amis, il doit savoir qu’ils sont inutilement en train de perdre du temps et d’argent – Leurs pseudos communicateurs sont en train de tirer dans l’eau.

La campagne dans laquelle se livrent ces thuriféraires à court d’arguments, est non seulement faible mais aussi vouée à l’échec. « Nico… est tombé, Alingete doit tomber… », crie ouvertement l’une ces personnes dans une vidéo.

La mission confiée à ces moutons noirs, en effet, ne produira pas d’effet, car on ne peut pas se fier à quelques vues d’individus sur les réseaux sociaux pour pouvoir espérer influencer une décision. C’est même une grossière erreur parce que tout le monde constate aujourd’hui que lesdits communicateurs sont aux abois, ne sachant comment justifier les miettes leur remises.

On a vu l’un d’eux, qui se dit journaliste d’investigation, demander à débattre avec Jules Alingete ou avec ses collaborateurs. Un autre accuse faussement Jules Alingete de gérer par procuration D.A Consulting Office (DACO), un cabinet d’expertise. Un peu comme pour dire que le brave Alingete a violé le Code de conduite de l’agent public de l’Etat, lequel interdit le cumul d’activités. Quel amalgame !  Qui ne sait pas que lorsqu’on est nommé à une fonction publique on a le droit de démissionner des responsabilités que l’on a dans ses affaires privées ?

Pour ceux qui ne le savant pas, l’ancien inspecteur des finances Emmanuel Macron a travaillé à la banque d’affaires Rothschild & Compagnie dont il était devenu associé-gérant en 2010. N’a-t-il pas tout abandonné en devenant chef de l’Etat ? Même si on cherche des poux sur la tête d’un chauve, on ne doit quand même pas oublier les notions élémentaires de droit !

Du point de vue judiciaire, il est tout à fait normal que Jules Alingete soit convoqué à la Cour des comptes ou au parquet près cette juridiction pour des irrégularités constatées dans la conduite d’une mission de service effectuée à la Gécamines en novembre 2023. Il s’agit d’un service de l’Etat appelé à régulièrement fonctionner. Dès là à chercher à imputer des faussetés à ce gendarme digne est justement maladroit.

Le vin étant tiré, « Papa Tito » est consorts doivent seulement le boire. Ils ont détourné, l’histoire retiendra pour toujours le mal qu’ils ont fait à la République. De la même façon que l’homme d’affaires américain Bernard Madoff, auteur d’une vaste escroquerie et condamné en 2009, est connu comme grand escroc, eux aussi seront reconnus pour des générations comme détourneurs. Les sillons laissés des détournements sont indélébiles dans la mémoire des Congolais.

La réalité est que, depuis sa nomination à la tête de l’IGF en juillet 2020, par le Président de la République, Jules Alingete Key a causé beaucoup de tort au monde des détourneurs et la lumière de ses projecteurs met plus que mal à l’aise.

Alingete Key n’est certes pas un saint, mais il est préférable à tous les maffieux, fossoyeurs de l’Etat et affameurs de Congolais.

L’une des pires erreurs que le président Tshisekedi ne devrait surtout pas commettre est celle de le démettre sur base des dénonciations calomnieuses de maffieux. Sinon, le chef de l’Etat est libre de prendre des décisions dans son pouvoir discrétionnaire.

En détournant de l’argent alloué aux différents projets, non seulement que les détourneurs ont sali l’honneur du chef de l’Etat, mieux, ont saboté les efforts qu’il ne cesse de consentir.

En réalité, s’il y a deux meilleurs choix de collaborateurs opéré par Félix Tshisekedi, c’est celui de Jules Alingete en est un. Nombreux, à l’instar de « Papa Tito » et bien d’autres, ont tiré vers le bas le mandat du Chef au point que, dans son discours d’investiture en janvier dernier, il avait promis d’éviter les erreurs du passé. Parmi ces erreurs du passé, il y a surement celui de casting.

Evidemment, sélectionner de collaborateurs n’est pas une sinécure. Même Joseph Kabila, malgré tous les caciques qui l’entouraient, avait une fois regretté ne pas avoir quinze bons collaborateurs autour de lui.

 

 

 

 

 

 

 

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com