CNPR-All Impressor : privé du « bifteck », l’imprimeur en campagne de dénonciation!

Après avoir attaqué en justice l’arrêté portant répartition des recettes que génère la vente des signes distinctifs hologrammés et des signes réflectifs, signé par le VPM Jean-Pierre Bemba en faveur de la CNPR, la société All Impressor passe à la phase de dénonciation par médias interposés.

L’un de ses responsables déplore le fait que la clé de répartition faite pas Jean-Pierre Bemba, Vice-Premier ministre, ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, n’ait pas prévue une rubrique de fournisseur.

Sur les ondes d’une station de radio locale, il a affirmé que l’on est en train de s’enrichir indûment sur le dos de leur société. « On qualifie All Impressor de prédateur…c’est All Impressor qui a fait de ce service ce qu’il est aujourd’hui », a-t-il indiqué.

À la Commission nationale de prévention routière (CNPR), on ne décolère pas. Les agents et cadres de ce service spécialisé du ministère des Transports initient depuis un moment des actions, une façon de dire « bon débarra » à un partenariat qu’ils qualifient « apprauvrissant ».

Après avoir envahi le Conseil d’Etat, juridiction qui tranche le litige entre leur service et All Impressor, le 28 avril 2025, ces agents de l’Etat y sont retournés pour déposer leur mémo.

La délégation syndicale de la CNPR, avec à sa tête son président Franklin Mbokolo, dénonce des irrégularités contenues dans le contrat qui liait leur service, qu’il considère comme léonin. A en croire Franklin Mbokolo, l’imprimeur doit en réalité être rémunéré par rapport au nombre des imprimés livrés.

En effet, d’après les sources proches de la CNPR, c’est mensuellement qu’All Impressor se tape 250 000 dollars soit 50% de recettes depuis la mise en exécution du contrat en 2022. L’arrêté de Jean-Pierre Bemba est donc venu mettre fin à ça.

Défaut de qualité d’All Impressor comme exception

Au niveau du Conseil d’Etat, les avocats conseil de la CNPR ont soulevé un incident d’instance se rapportant à la forme. D’après eux, la personne qui a saisi cette haute instance judiciaire administrative n’a pas qualité. Du point de vue fond, l’avocat conseil de la CNPR relève le fait qu’il n’y ait aucune urgence pour que l’exécution de l’arrêté soit suspendue.

Autat arguer que, du point de vue de la forme, il y a un probleme de procédure et que la question préjudicielle soulevée peut avoir grippé la machine.

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