Kinshasa : Bob Amiso annonce la création des moto-écoles, la CNPR s’y prépare-t-elle?

Le ministre provincial des Transports de la ville de Kinshasa, Bob Amiso, annonce qu’il va incessamment signer un arrêté créant des auto-écoles, en vue de la formation des motocyclistes.

Dans la capitale congolaise, la problématique de la conduite désordonnée des motos et l’insécurité causée par certains motocyclistes poussent l’exécutif provincial à recenser les motocyclistes et à créer des moto-écoles pour les former.

D’après le ministre Bob Amiso, depuis qu’il est en fonction, ils ont commencé à recenser les motocyclistes et à ce jour 31 000 d’entre eux ont été recensés. Pour le ministre provincial des Transports de la ville de Kinshasa, après le recensement, il suivra l’identification.

La lutte contre la congestion des routes et l’insécurité, le renflouement des claisses provinciales, telles sont les raisons pour lesquelles les responsables de la police, ceux de la ville de Kinshasa et bien d’autres se sont réunis récemment afin d’envisager des pistes de solution.

Un bémol

Depuis 2018, les motocyclistes paient la taxe de stationnement, laquelle est souvent à la base des tracasseries. En plus de cela, la ville fait payer aux motocyclistes trois autres taxes, notamment la taxe de numérotation des motos, la taxe d’identification des motos ainsi que la fiche de recensement des motos.

Cependant, avec l’argent amassé quotidiennement, la ville de Kinshasa ne pense pas à construire des parkings permettant aux motocyclistes de parquer leurs motos. Or, selon les chiffres informels, il y aurait entre 800 000 et 1 million de motocyclistes à Kinshasa. Où va donc tout l’argent que la ville perçoit? Telle est la question.

Des nouvelles motos à la base du chaos

En RDC, le marché des motos, à cause de la modicité des prix d’acquisition de ces engins, est celui qui alimente le chaos sur les routes.

Actuellement, toutes sortes de motos (aux noms bizarres) sont à la base d’un grand désordre sur les routes de Kinshasa où il y a une épineuse et récurrente difficulté d’embouteillages.

Jadis, à l’époque où il n’y avait que des motos de marque Yamaha, Honda, Kawasaki ou Suzuki qui circulaient, les motards n’étaient pas des personnes en marge de la société comme aujourd’hui.

Le respect du code de la route

La quasi-totalité de motocyclistes ignorent tout du code de route. Pourtant, la Commission nationale de prévention routière (CNPR), service spécialisé du ministère des Trnsports, a des experts rompus dans l’art de recyclage.

La CNPR a du pain sur la planche pour apprendre l’abc du code de la route à cette catégorie d’usagers de la route

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