Dans un communiqué publié le 12 mars 2018, le Comité laïc de coordination (CLC) dit faire un arrêt pour évaluer les victoires, au nombre de dix, qu’il a engrangées. « Au terme des trois actions organisées par le comité Laïc de coordination (marches du 31 décembre 2017, 21 janvier et 25 février 2018), faisons tous ensemble, croyants hommes et femmes de bonne volonté, au pays et dans la diaspora, un arrêt pour évaluer ensemble ces petites victoires qui constituent le principal acquis de ces manifestations », demandent les membres du CLC qui ont tous signé la lettre. Il s’agit des professeurs Thierry Landu, Isidore Ndaywel, Justin Okana, de Léonnie Kandolo, Gertrude Ekombe, Julien Lukengu, Jonas Tshiombela et Franklin Mbokolo. Les signataires de la lettre affirment avoir remporté la victoire sur la peur qu’ils estiment avoir transféré dans le camp de dirigeants. « Notre troisième victoire c’est d’avoir révélé l’existence des divisions au sein du pouvoir en place », écrivent-ils. L’adhésion des Congolaises et Congolais à la mobilisation du CLC, une église débout, et l’espérance têtue qui continue de mobiliser sont les autres victoires qu’ils revendiquent. D’autre part, le CLC lance un appel à la participation à une messe de morts le vendredi 16 mars 2018. « En conclusion, demeurons ensemble mobilisés pour des actions futures de réarmement moral et spirituel par la participation à la messe de morts du 25 février 2018, le vendredi 16 mars à la cathédrale Notre Dame du Congo ; la sonnerie des cloches tous les jeudis à 21 heures, à la poursuite assidue des formations à la non-violence évangélique active, à l’organisation des prières et aux actions diplomatiques », arguent-ils.
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