Lutte antiérosive au Kasai Central : le mouvement Alerte ONGDDH appelle à l’organisation d’une table-ronde

Le mouvement Alerte, ONG de défense des droits culturel, économique et de l’homme dénonce la recrudescence des têtes d’érosions sur toute l’étendue de la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central.

Kananga est menacé par de ravins qui poussent dans presque tous les quartiers de la ville, raison pour laquelle le mouvement Alerte monte au créneau, dénonçant par ricochet l’inaction des autorités provinciales qui n’envisagent rien comme moyen de lutte. Interrogé par VOXPOPULI.CD, Francis Mukuna, coordonnateur provincial d’Alerte appelle à l’organisation d’une table-ronde regroupant les autorités provinciales, les experts en environnement et les services techniques de l’Urbanisme pour adopter des stratégies de lutte antiérosive.

En Avril dernier, les services techniques de l’Environnement avaient répertorié environs 59 têtes d’érosions sur l’ensemble de la ville de Kananga, parmi lesquelles les plus dangereuses sont  celles de Bakatuswipa, de Kamayi prison, de la route qui mène vers l’hôpital Bon Berger de Tshikaji, de Mwimba Télécom et de la localité 20 Mai.Le gouvernement provincial du Kasaï Central avait initié et lancé un projet sur la  lutte antiérosive dans la ville de Kananga qui jusqu’ici peine à évoluer étant donné que les travaux n’ont toujours pas commencé. Il avait été dit que lesdits travaux devaient commencer pendant la saison sèche.

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