Le candidat président de la république, Théodore Ngoy a écrit au ministre de l’intérieur, avec comme objet le refus d’assurer la protection du processus électoral des candidat… « Puis-je vous rappeler que la protection du processus électoral en vue d’en assurer le caractère démocratique transparent ,crédible et apaisé passe par le législateur? », a-t-il questionné.
Dans sa lettre, le candidat président de la république illustre son propos par le cas de Noël Tshani, son collègue candidat président qui, a écrit pour demander une protection, à qui on a demandé de retourner attendre chez lui à la maison, mais en vain.
Théodore Ngoy se demande comment sera protégé un candidat président lors de sa campagne électorale à Kinzaunvuete, à Burini, à Kapanga…alors qu’il n’y a pas de policiers et du matériel de protection. A l’inverse, reproche-t-il ai Vpm, vous assurez fort bien votre mission de chargé de sécurité du candidat du FCC. « Ce dernier, qui habite non loin de chez moi, venait d’être doté récemment de 4 jeeps Land Cruiser dont deux avec gyrophares, en plus des nombreux véhicules de la la police et de l’armée et d’une multitude d’éléments en tenue civile, en tenue policière ou en tenue militaire « , a-t-il dénoncé.
« Monsieur le vice-premier ministre, vous conviendrez avec moi que vous accomplissez à la lettre la menace de votre candidat contre les autres candidats : ‘na campagne oyo bakosala boye’: lors de cette campagne, ils vont souffrir », a-t-il rappelé. Pour le candidat Théodore Ngoyi, le refus du VPM chargé de l’intérieur s’associe à celui du directeur général de la RTNC qui depuis le 8 août refuse de leur donner accès à la télévision publique.
Par ailleurs, Théodore Ngoy condamne ce qu’il qualifie de tuerie d’étudiants à l’Université de Kinshasa. » Je condamne fermement cette tuerie d’étudiants pas très différente de celle qui eut lieu en 1969 et de celle connue sous le nom de « lititi mboka » et en appelle donc à une enquête indépendante pour établir les responsabilités, à tous les niveaux… « , a-t-il indiqué avant de s’opposer à la machine à voter. « Jamais la machine à voter ne passera », a-t-il conclu.
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