Les ingénieurs agronomes AO soumettent à Félix Tshisekedi le problème de leur nouveau barème de primes

Les ingénieurs agronomes A0, oeuvrant au sein de l’Administration publique ont saisi, à travers un mémorandum, le chef de l’État le 20 mars, pour lui expliquer la situation de leurs primes. Ils demandent au président de la République de s’impliquer effectivement dans ce dossier. C’est ce qu’a indiqué le président de leur syndicat, Isaac Issumo Bombula, lundi 1er avril. M. Issumo  déplore le fait que les autres catégories socio professionnelles, en l’occurrence les médecins humains et vétérinaires aient connu des augmentations significatives, jusqu’à atteindre, en ce qui concerne l’échelon supérieur, respectivement 2.300.000fc et 600.000fc. Il s’étonne que, pour le même grade, l’ingénieur agronome de Kinshasa demeure sous-payé avec une modique somme de 174.000FC et pire, poursuit -il,  celui de l’arrière-pays, touche 28.000FC. Pourtant, précise-t-il, ils sont tous régis par les mêmes statuts. À en croire Isaac Issumo, plusieurs démarches ont été menées depuis 2015, par leur syndicat pour remédier à cette situation, mais, leurs revendications ont produit comme résultat, un début de solution avec l’octroi par le gouvernement de la République d’une nouvelle enveloppe dans la ligne budgétaire de l’exercice 2019, suivi de la signature par le ministre d’Etat, ministre du Budget d’un nouveau barème spécifique au profit des ingénieurs agronomes.

M. Issumo deplore aussi le fait que, contrairement aux négociations menées avec le cabinet du ministère du Budget qui prévoyait l’application effective du nouveau barème en avril 2019, que la Direction de la paie la programme en juillet, ce qui provoque des remous auprès de tous les ingénieurs agronomes de toute la République.
Le syndicat national des ingénieurs agronomes perçoit mal le fait que l’ingénieur agronome, acteur majeur du développement, soit oublié, alors que l’agriculture est l’un des secteurs par excellence de la diversification de l’économie congolaise. Le chef de l’État l’avait souligné lors de son discours d’investiture.
Les agronomes AO souhaitent voir ladite prime être effectivement payée dès le mois d’avril courant et son alignement dans le budget 2020, à l’instar de cekke des médecins humains et vétérinaires.

Par ailleurs, ils plaident également  pour la paie et l’apurement des arriérés de primes des leurs confrères des provinces, demeurées impayées depuis février  2018.
Enfin, les ingénieurs agronomes souhaitent être reçus à la présidence de la République en vue de présenter leurs contributions à la mise en oeuvre du programme de relance du secteur agricole.

Elsa Indombe

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