17 mai : parler de la libération énerve certains Congolais

Célébrée depuis 1997 comme fête de la libération, référence faite à l’entrée à Kinshasa de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), avec ses «Kadogo», mais aussi moment de la chute du président Mobutu, la date du 17 mai suscite une vive polémique. Certains demandent tout simplement qu’elle redevienne une journée de travail normal. Parmi ceux-là figure Maître Jean Claude Katende. Le gouvernement, d’après un communiqué signé par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, Lambert Matuku Memas, préfère transformer ladite date en la journée de « la révolution et les Forces armées de la RDC (FARDC) ». Cela fait qu’elle soit chômée et payée à travers toute l’étendue de la République.

La date du 17 mai 1997 rappelle celle du 24 novembre 1965, à laquelle Joseph Désiré Mobutu avait fait un coup d’État. Mobutu parti, le 24 novembre est redevenu une journée ouvrable normale. L’une des raisons qu’on évoque est le trop nombreux mauvais souvenirs laissés par le Maréchal. Toutefois, plusieurs personnes estiment que 22 ans après l’entrée de l’AFDL le 17 mai 1997 et la prise du pouvoir par Laurent Désiré Kabila, la situation politique, économique et sociale du pays n’a pas évolué, d’où il faudrait que l’on ne tienne plus compte de cette date comme une journée commémorative.

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