Nomination de Sylvestre Ilungwa : «sa réussite a pour base la vision du chef de l’État (Me Vincent Kayembe, analyste politique)

La République démocratique du Congo a, depuis lundi 20 mai, le premier ministre de la cinquième République sous Félix Antoine Tshisekedi, chef de l’État congolais. Il s’agit de Sylvestre Ilunga Ilukamba, tout dernier directeur général de la Sncc et cadre du PPRD. Une nomination qui surprend plus d’un congolais, à l’instar de Me Vincent Kayembe avocat au barreau du Kasaï central et analyste politique.

Selon lui, la nomination de l’actuel premier ministre congolais n’est pas ce que le peuple congolais attendait, au regard des noms politiquement forts qui ont circulé sur la scène, notamment Albert Yuma et Henry Yav Mulang.

V. Kayembe salue par ailleurs cette nomination malgré qu’elle est venue après plusieurs discussions entre l’autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC) et le président de la République Félix Tshisekedi. Il estime qu’une nouvelle ère est arrivée pour que l’actuel régime puisse se mettre au travail en faveur du peuple congolais.

Au sujet du doute de plusieurs Congolais sur le nouveau premier ministre au regard de son bilan à la tête de la SNCC, avec plusieurs arriérés des salaires des agents, Me Kayembe pense que le nouveau chef du gouvernement tablera son action sur base de la vision du chef de l’État.

Pour lui, cette vision est le slogan «Peuple d’abord», où le peuple est l’acteur principal des actions du futur gouvernement, surtout que le peuple congolais attend beaucoup du chef de l’État actuel.

Cet analyste pense que les défis sont énormes pour M. Sylvestre Ilunga, d’abord le social du peuple, l’emploi, l’éducation et surtout l’insécurité qui prévaut dans la partie Est du pays depuis près d’une décennie. C’est ainsi qu’il pourra donner du tonus au pouvoir de Félix Tshisekedi.

Toutefois, Me Vincent Kayembe reste optimiste sur le caractère politique du nouveau chef du gouvernement, cadre du PPRD que plus d’un Congolais voudrait voir une rupture totale avec le chef de l’État, car selon une frange de la population, cette formation politique est l’élément principal du malheur du congolais pendant plus de 18 ans.

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