L’Assemblée provinciale du Kasaï Central a pris jeudi 31 octobre 2019, la décision de lever la mesure portant suspension de la session de septembre 2019, prise depuis le 14 octobre.
C’est à l’issue d’une séance plénière à hui clos convoquée le même jeudi au Capitole de Kananga, par le bureaujbureau de cet organe, que la décision a été annoncée par le rapporteur de l’Assemblée provinciale, le député Joseph Kalamba dans une déclaration y relative lue devant la presse.
Cette décision est un Mmotif de satisfaction pour un député provincial, Jim Mukenge Mukenge, élu de la ville de Kananga sous le label l’UDPS, qui indique que c’est un signe de respect des députés provinciaux à l’égard du chef de l’État Félix Tshisekedi dont la question de leurs recommandations lui a été adressée et lui, à son tour, a promis que des solutions seront prises d’urgence.
Pour lui, la région qui avait élu à 99% Félix Tshisekedi ne devrait pas se démarquer de cette façon-là, même si la réclamation de leurs émoluments est un droit qui leur est reconnu par la constitution, mais cela avait des conséquences néfastes sur la vie de la province, qui attend beaucoup de cette session de septembre, essentiellement bonjour. Jim Mukenge pense que cette reprise va de l’intérêt suprême de la population qui a besoin de voir les élus provinciaux siéger et parler des problèmes qui guettent la province et qui freinent son développement, même si depuis le changement du régime au sommet du pays, rien n’est encore fait dans cette partie du pays. Raison pour laquelle les plénières devront reprendre le plus vite possible, pour voter l’édit budgétaire exercice 2020 afin de doter au Kasaï Central son budget annuel.
Pour le président du groupe parlementaire UDPS à l’Assemblée provinciale du Kasaï Central, l’heure n’est plus aux distractions, mais plus au travail.
« La province du Kasaï Central n’a rien à présenter à la face du monde, rien du tout. Pas de routes, pas d’énergie, pas d’eau. La ville est toute entière ravagée par les ravins dans tous les coins, à l’instar de celui de l’avenue Macar. Le panier de la ménagère est vide et trop de souffrances à signaler. La hausse du prix de produits de première nécessité, notamment celui du maïs. Bref nous sommes devant trop de problèmes, et nous devons tout faire pour en parler aux plénières pour que des solutions soient trouvées d’urgence. Notre peuple doit être joyeux, bien nourri, vêtu et libre », a-t-il indiqué.
Le 7 novembre prochain a été fixé par l’Assemblée provinciale pour la reprise de la session de septembre, après sa suspension le 14 octobre dernier.
Les députés avaient motivé leur décision par la précarité de leurs conditions sociales de travail, la maltraitance dans le paiement de leurs émoluments et frais d’installation et dont 5 mois d’arriérés étaient déjà en leur actif.
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