Masina-PROCER : Néné Nkulu adulée par des centaines de mamans micro-entrepreneuses

Une grande ambiance a régné, samedi 30 novembre 2019, dans la grande salle de réunions du Collège Don Bosco, dans la commune de Masina où Madame la ministre d’État, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, Néné Ilunga Nkulu a procédé à la remise d’une enveloppe de 300 dollars plus un kit composé d’une table, d’une chaise et d’un parasol à chacune de nombreuses femmes de la Tshangu, sélectionnées dans le cadre du Projet d’appui à l’autonomisation économique des femmes, appuyé par la Banque africaine de développement (BAD).

«Maman Néné fanda nayo, fanda nayo, umela seko na seko», scandaient ces centaines de femmes à l’honneur de la ministre d’État Néné Ilunga Nkulu, comme pour lui dire de demeurer le plus longtemps possible aux affaires.

Dans son mot de circonstance, docteur Néné Nkulu les a ainsi encouragé à travailler de manière à produire des bénéfices avec le fonds leur remis individuellement. Elle a affirmé que ce sont les mamans qui vont soutenir l’économie nationale aujourd’hui, étant donné qu’elles connaissent la souffrance de leurs maris et celle de leurs enfants. «Dans d’autres pays, ce sont les femmes qui tiennent l’économie. C’est ce que nous souhaitons voir ici chez nous», a-t-elle indiqué.
Elle leur a clairement dit que ce n’était pas de l’agent avec lequel il fallait payer le minerval ou les factures de la SNEL ou de la Regideso. Néné Nkulu leur a expliqué qu’elles allaient être suivis pour éviter de faire faillite. «Notre souci est que vous quittiez la pauvreté. On vous aide et on revient deux semaines après pour demander si cela marche. On vous suit non pas pour vous embêter, mais pour vous aider », a-t-elle expliqué. Néné Nkulu a souhaité que parmi elles qu’il y ait des millionnaires. «Nous voulons avoir des mamans millionnaires. C’est possible. Le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi et le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba veulent que nous ayons une classe moyenne. Je vous souhaite bonne chance», a-t-elle indiqué en remerciant la BAD.

Le Programme-cadre de création d’emplois et de revenus (PROCER), dont le Projet PADSP-CE/PROCER, selon le professeur Okomba, son coordonnateur, a commencé en 2015 et va prendre fin en 2020. «On s’est entendu avec la BAD pour appuyer 9000 femmes au total, 8000 à Kinshasa et 1000 à l’intérieur du pays. À l’étape actuelle, on a déjà payé 5600 femmes dans la ville de Kinshasa. C’est une aide, ce n’est pas un micro crédit remboursable. Néanmoins, il y a un mécanisme de suivi pendant dix mois. Pour avoir droit à cette aide, il faut être parrainé par une église. Nous travaillons avec quatre grandes églises. Ce sont ces églises qui font la pré-identification. Elles mettent à notre disposition des listes que nous vérifions. Deuxièmement, il faut dire que nous travaillons avec des mamans pauvres, de micro entrepreneuses dont le capital est très limité. Le capital de la maman ne doit pas dépasser 1000 dollars».

Quant aux femmes bénéficiaires de cette aide, elles ont remercié la ministre d’État Néné Nkulu. «Merci à la BAD pour son idée de nous soutenir dans le souci de nous rendre indépendantes, a-t-elle dit. «Nous remercions Son Excellence Néné Nkulu et Madame Angélique Inzun, ainsi que la BAD pour cette aide. Nous allons bien faire du commerce avec cet argent étant donné que nous en avons l’habitude, à indiqué Julie Bamanakwamba, l’une des femmes bénéficiaires.

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com