CNC-ALPC : Gilbert Kankonde a lancé l’opération de marquage d’armes  

Le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Gilbert Kankonde a présidé, jeudi 20 août 2020,  la cérémonie de marquage d’armes pour le contrôle et la gestion des armes légères et de petit calibre. La cérémonie de marquage s’est déroulée au Quartier général du Commissariat général de la Police, situé derrière l’immeuble de la Territoriale,  à Lingwala.

Cette opération qui vise à maîtriser la traçabilité des armes légères et de petit calibre, permettra à la République démocratique du Congo, à son terme, de contrôler et d’atténuer les effets de la criminalité et de l’insécurité. Parlant des pays des grands Lacs, le VPM Kankonde a affirmé qu’il est question d’assurer le contrôle des armes au niveau des frontières ainsi qu’au sein de chaque pays, ce qui est un des moyens de mettre fin aux conflits armés. La démonstration de marquage des armes a été faite en présence, ainsi qu’en présence des autres personnalités dont le ministre de la Défense nationale.

 

Pour sa part, le secrétaire permanent du CNC-ALPC, le colonel Patrick Kombe n’a pas caché sa satisfaction. « C’est une journée spécifique dans le cadre de la gestion des rames et munitions. Le Vice-premier Ministre Gilbert Kankonde Malamba a voulu mettre un stop à la prolifération des ALPC, en lançant le marquage  d’armes étatique dans toutes les garnisons, sur toute l’étendue de notre territoire national. Il veut mettre fin à tout ce qui est banditisme à mains armés. La synergie se concentre autour des forces de sécurité et de défense », a-t-il indiqué.  L’objectif poursuivi, a expliqué Patrick Kombe, est le contrôle et la gestion des armes et munitions étatiques.

Selon le secrétaire permanent de la CNC-ALPC, une arme marquée est une armée tracée, une arme qui porte une identification spécifique, qui ne peut plus échapper au contrôle de tous ceux qui ont la gestion des armes et munitions étatiques. « Voilà la raison d’être de ce jour. Le VPM de l’intérieur a donné un coup fatal à tous ceux qui pensent à la prolifération, lui qui veut freiner tout ce qui pourrait venir avec ces actes », a-t-il ajouté.

Récemment, le VPM Gilbert Kankonde a demandé, dans un communiqué officiel, à tous ceux qui détiennent des armes de venir les enregistrer. La détention des armes n’est pas interdite, a rappelé M. Kombe, mais à condition que cela soit détenu dans le concept établi par le gouvernement c’est-à-dire les hommes étatiques : la police, les FARDC et d’autres services connexes qui interviennent dans la sécurité du pays. « Le vice-premier ministre de l’Intérieur a bien déclaré qu’après trois mois, si les armes ne sont pas marquées, elles ne sont pas identifiées et enregistrées, il y a des sanctions prévues par la loi que les contrevenants pourront encourir », a-t-il rappelé avant d’arguer : «Si vous n’êtes pas habilité à détenir une arme, vous n’avez pas droit de la détenir, vous devez passer la déposer ».

Pour rappel, Gilbert Kankonde assume la fonction de président du Comité de pilotage de la Réunion ministérielle de la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre (CNC-ALPC), et est président de la Réunion ministérielle des Etats membres du Regional Centre on Small Arms (RECSA). Les ALPC constituent un problème majeur et préoccupant en RDC, détenues notamment par les groupes armés qui sèment la mort des paisibles citoyens dans beaucoup de provinces : Kivu, Ituri, ex K Katanga, Kasaï… Dans le cadre des opérations qu’elle mène, la CANC-ALPC collabore avec plusieurs structures, particulièrement avec les agences des Nations Unies.

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