Contrairement aux affirmations de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), selon lesquelles le contrat entre le ministère des Transports et voies de communication et la Société kinoise de commerce et d’importation (SOKIN Sarl) pour l’acquisition des wagons pour le compte de la Société commerciale des ports et transports (SCPT) était signé en catimini, il n’y a pas eu irrégularité dans la validation du marché. C’est ce que font transparaitre les éclaircissements donnés à WWW.VOXPOPULI.CD par une source proche dudit dossier. Les conditions de conclusion du marché ont été respectées et la procédure scrupuleusement suivie au point que tout est clair comme l’eau de roche.
En vue de tordre le cou aux affirmations mensongères de l’ACAJ, cette source qui, avec preuves à l’appui, connait toutes les étapes qui ont mené à la conclusion du contrat entre le Transvcom et SOKIN Sarl, donne les détails avec une grande précision, dévoilant les dessous des cartes.
En effet, elle rapporte qu’avant qu’on en arrive à la signature du contrat, Maître Didier Mazenga, ministre des Transports et Voies de communication avait fait parvenir pour Avis de non objection le plan de passation du marché (plan approuvé conjointement par les membres de la Cellule de Passation de marchés du Secrétariat général aux TVC avec la participation de la SCTP et ceux du cabinet du ministre), à la Direction générale du contrôle des marchés publics (DGCMP). Des preuves irréfutables de l’avis de non objection donné par le directeur général ai de la DGCMP, M. Michel Ngongo pour l’acquisition de ces wagons existent et le prouvent.
Répondant à la correspondance n°0927/CAB/MIN/TVC/2020 du 07 octobre 2020, après examen du dossier qui lui était soumis, la DGCMP avait émis l’Avis de Non Objection audit DAO. En outre, un Avis d’Appel d’Offres du ministère des Transvcom référencé AOI N°002/SG/CCGPM/AOI/2020 a été lancé, publié dans le site officiel de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), le www.armp-rdc.org. C’est le ministre Didier Mazenga lui-même qui l’avait transmis au DG de l’ARMP par sa lettre N°1034/CAB/MIN/TVC/2020, pour publication.
A son tour, le DG de la DGCMP, dans sa lettre portant le N°0074/DGCMP/DG/DRE/D2/KL/2021 du 29 janvier 2021, a émis l’Avis de non objection au rapport d’évaluation dudit marché, l’attribuant à la SOKIN SARL au coût de 6 050 000 USD, reparti de la manière suivante : Lot1 : 2 660 000 USD (TTC), pour l’acquisition de vingt wagons fourgons fermés ; – Lot2 : 3 390 000 USD (TTC), pour l’acquisition de trente wagons porte-conteneurs.
Finalement, la DGCMP a émis, en date du 02 mars 2021, un Avis de non objection au projet de contrat que le ministre des Transvcom lui avait soumis pour la signature du contrat entre le ministère des Transports et SOKIN Sarl. Ainsi, le dossier a suivi son cours normal du début à la fin.
Immixtion maladroite
La question que l’on se pose est la suivante : pourquoi L’ACAJ se serait-elle invitée dans ce dossier comme le « chien dans un jeu de quilles » ? D’après cette source bien renseignée, l’inutile intrusion de l’ACAJ dans cette affaire qui sent la cabale, se fait avec la complicité de certains politiques bien identifiés lesquels, jaloux des prouesses réalisées par le ministre Mazenga à la tête des Transvcom, tirent des ficelles dans l’ombre. A l’en croire, Georges Kapiamba agirait au nom des défenseurs des appétits gloutons et pour le compte d’un cartel obscurantiste, personnalités qui n’hésitent pas à s’attaquer à ceux qui excellent en vue de nuire à leur bonne réputation. Et dire qu’il est Conseil d’un ancien ministre de ce secteur…
Pourquoi veut-on combattre ce projet utile pour l’ex-Onatra au moment où on n’a rien fait comme démarche en vue de le relever ? Me Didier Mazenga dont l’action tentaculaire est plus que fulgurante jusqu’au sommet de l’Etat, est un homme qui a appris aux pieds du patriarche Antoine Gizenga et qui reste fidèle à l’idéologie enseignée par ce dernier.
D’ailleurs d’aucuns pensent qu’ACAJ va se ressaisir et se rétracter comme cela était le cas lorsque Georges Kapiamba avait injustement placé Albert Yuma dans son collimateur. Le Congolais lambda se souvient encore de la manière qu’il s’était acharné contre Albert Yuma, alors directeur général de la Gécamines, dans le dossier de 200 millions de dollars qui existait entre son entreprise et la société Ventora Developpment (Ex-Fleurette Mumi).
Après avoir soutenu que le prêt était fictif et qu’il y avait blanchiment d’argent, Georges Kapiamba était revenu sur ses déclarations, pour dire que le prêt était bel et bien réel et qu’il n’y avait pas blanchiment. L’opinion attend le voir revenir sur ses iniques allégations.
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