Monsieur l’abbé Donatien N’Shole a donné sa version des faits de la soirée où les six confessions religieuses avaient désigné le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dont le nom n’est pas encore révélé, sans les représentants de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et ceux de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Selon le SG de la CENCO, arrivé à 21 heures ce jour-là, et comme ils n’arrivaient pas à trouver un consensus, Mgr Marcel Utembi avait suspendu les travaux.
Alors, le groupe de Dodo Kamba avait dit qu’il continuait, et Marcel Utembi avait dit qu’ils étaient libres. Pour lui (Marcel Utembi), la réunion s’était arrêtée-là
Ainsi, indique l’abbé N’Shole, le président a conclu la réunion et « à un moment donné je serai obligé d’éteindre et de fermer les portes (parce que je vais dormir) ».
Pour lui, il n’a pas dit de les mettre à la porte : il n’y avait pas de technicien, il n’avaitbdonné d’ordre à personne et il n’avait même pas touché à l’interrupteur.
« C’était d’abord un affront et je n’accepte pas que mon président, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) soit traité de cette façon par un quidam », a-t-il dénoncé.
L’abbé N’shole confirme toutefois que l’évêque général Israël Dodo Kamba lui a posé la question en ce termes : « Vous nous chassez ? ». Mais, il (Abbé N’Shole) dit avoir gardé silence. « Mon silence voulais dire, pour moi la réunion est finie », a-t-il renchéri, ajoutant : « on peut donner aux mots tous les sens que l’on veut ».
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