Dans les centres d’inscription de la ville de Kananga, voire dans ceux des territoires du Kasaï central, certaines femmes estiment que pour s’enrôler il faut subir le calvaire.
Celles-ci dénoncent le favoritisme et le trafic d’influence qui règnent dans les centres d’inscription
Deux d’entre elles se sont confiées sous anonymat à la rédaction de voxpopuli.cd, pour dénoncer le trafic de jetons que font les membres des bureaux d’enrôlement. Après avoir tenté plusieurs jours de se faire enrôler mais sans succès, ces femmes disent en avoir assez de toujours rentrer bredouilles chez elles.
Sur place dans les CI, le constat est qu’il y a un faible taux de participation des femmes aux processus d’identification. D’où, elles demandent aux responsables provinciaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de se pencher sur cette question et aussi de proroger le délai des opérations d’identification et d’enrôlement afin de donner la chance aux femmes en particulier et à la population du Kasaï central de manière générale.
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