JDH : les gestionnaires de médias de Kinshasa conscientisés sur la couverture médiatique électorale sensible au genre

Les participants et la formatrice, Mme Anna Mayimona

L’ONG internationale JRH-RDC, dans le cadre de son projet « Canada-Monde : La voix des femmes et filles », visant à promouvoir les femmes et les filles pour que leurs voies soient prises en compte, a organisé, le 11 octobre 2023, à Kinshasa, un atelier de réseautage à l’intention de 18 gestionnaires de médias de Kinshasa, sur comment faire « la couverture médiatique des élections sensible au genre ».

Animé par Mme Anna Mayimona Ngemba, Consultante en Genre et médias et Formatrice, l’atelier s’est fixé comme objectif d’amener les participantes et participants à s’engager pour une distribution équitable de la parole dans les médias, pendant les élections, en évitant l’usage des stéréotypes.

Les discussions, sous forme de table ronde, ont gravité autour de trois panels, à savoir : Que doit faire un (e) gestionnaire des médias pour une couverture médiatique sensible au genre ? Pourquoi s’impliquer pour assurer une couverture médiatique des élections sensible au genre ? Lutter contre les stéréotypes pour une couverture médiatique non discriminative.

Parlant de ce que doit faire un (e) gestionnaire pour une couverture médiatique des élections sensible au genre, Mme Anna Mayimona a, après avoir écouté les uns et les autres, conclu qu’il est nécessaire de faire au sein de la rédaction un état des lieux de la question et voir ce qu’il faut faire par la suite. « Ce que doit faire le gestionnaire d’un média est de faire premièrement un état des lieux. Une fois cette étape terminée, il faut penser à mettre en place une stratégie pour une politique sensible au genre, mettre en place une charte », a-t-elle conseillé

Concernant la raison de savoir pourquoi les médias doivent s’impliquer pour une couverture médiatique sensible au genre, elle a affirmé que c’est une question de justice sociale.

Les médias jouant un rôle important dans la distribution de la parole de manière équilibrée et sensible au genre, la formatrice a insisté sur la lutte contre les stéréotypes pour une couverture médiatique non discriminatoire. « La loi reconnait à toutes les Congolaises et tous les Congolais la liberté d’expression. Nous devons nous impliquer davantage pour arriver à cette justice sociale », a-t-elle indiqué avant de justifier : « Si les femmes ne suivent pas les journaux c’est entre autres parce qu’elles ne s’y retrouvent pas ». Au terme des discussions, les participants ont élaboré un acte d’engagement qu’ils ont signé.

 

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