La 4e Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière s’ouvre ce mardi 18 février 2025 à Marrakech, au Maroc.
Cet événement majeur de trois jours qui va se clôturer le 20 février, réunit des décideurs, des experts, des acteurs économiques et des représentants d’organisations de la société civile.
Les participants vont chercher à apporter des réponses à la problématique des accidents de la route, une urgence à la base de plus de 1,19 million de décès chaque année.
Il s’agit de consolider les efforts en phase avec les objectifs de la Deuxième Décennie d’Action pour la Sécurité Routière (2021-2030), qui ont déjà contribué à faire baisser significativement le nombre d’accidents mortels.
La RD Congo, a tout intérêt à y prendre part en vue d’en apprendre beaucoup sur la gestion des risques routiers.
Avec l’augmentation sensible de deux et trois roues à travers le pays et la méconnaissance de la réglementation routière par la majorité, l’absence du Congo à cette conférence peut être considérée comme un rendez-vous manqué – surtout comme, lors de cette conférence, le Maroc va partager ses bonnes pratiques, misant notamment sur la coopération Sud-Sud pour mutualiser les ressources et les savoir-faire.
Un forum très important
Ce gotha mondial de la sécurité routière est un moment de vifs échanges, qui s’articulera autour de plusieurs thématiques stratégiques destinées à proposer des solutions concrètes face aux défis de la sécurité routière.
Les politiques publiques et la gouvernance seront au centre des débats, avec une attention particulière portée à la coordination interministérielle et à la mise en place de cadres législatifs efficaces.
Aussi, la sensibilisation et l’éducation seront au cœur des discussions, avec des initiatives visant à changer durablement les comportements grâce à des campagnes de communication percutantes et à l’intégration de la sécurité routière dans les programmes scolaires.
Des ateliers interactifs, des partages de bonnes pratiques et la participation d’experts reconnus renforceront ces échanges, avec pour objectif de traduire les réflexions en actions concrètes.
L’ambition, souligne-t-on, est de mobiliser tous les acteurs impliqués pour faire de la sécurité routière une priorité mondiale partagée.
Un fléau qui nécessite des efforts inlassables
Selon des statistiques, en Afrique, le taux de mortalité routière peut atteindre 19 décès pour 100 000 habitants, soit près de trois fois plus qu’en Europe.
Les accidents de la route, en effet, demeurent la première cause de mortalité chez les jeunes de 5 à 29 ans, cette conférence vise à placer la sécurité routière au sommet des priorités politiques mondiales.
Parmi les défis à relever, figurent des infrastructures inadaptées, le non-respect des réglementations et un manque de ressources dédiées à la prévention et à l’éducation.
Les décès sur la route, c’est le cas de le relever, sont évitables et tout peut être fait pour rendre les routes sûres pour tous.
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