Kananga : la Lucha exige la libération de deux officiers de la PNC arrêtés du fait de l’avoir laissé marcher le 1er septembre

Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) condamne l’arrestation du capitaine Kasama Kasama et du commissaire Mukenshayi Tshibangu, responsables du groupe d’intervention mobile de la police nationale congolaise (PNC) à Kananga, au Kasaï central, du fait de n’avoir pas empêché la tenue de son sit-in le 1er septembre dernier à Kananga.

Dans une déclaration rendue publique vendredi 7 septembre, la Lucha fustige les propos du gouverneur Denis Kambayi, selon lesquels il y a complicité entre elle et les deux officiers. Pourtant, a enchainé le mouvement citoyen, la mairie de Kananga avait dans sa lettre Numéro 3073/312/2018 du 31 août 2018 autorisé l’itinéraire emprunté jusqu’au lieu dudit sit-in. Par conséquent, estime la Lucha, les deux officiers n’ont fait que respecter la loi fondamentale et les instruments juridiques internationaux qui accordent à tout citoyen la liberté d’expression et de manifestation.
Par ailleurs, la Lucha qualifie l’arrestation de deux officiers d’arbitraire et exige leur libération immédiate, étant donné qu’ils sont pères de famille et ils devront bénéficier de l’affection de leurs enfants en cette période de début de l’année scolaire. et Le mouvement citoyen promet un autre sit-in pour exiger leur liberté.

Les deux officiers de la PNC ont été arrêtés le 1 septembre à l’issue de la marche couplée d’un sit-in tenu par la Lucha afin d’exiger le retrait par la Ceni de la machine à voter du processus électoral en cours.

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