Les grandes artères de la ville de Kananga, chef-lieu du Kasaï central ont été prises d’assaut par les retournés volontaires de l’Angola vendredi 14 février pour dénoncer les mauvaises conditions de vie qu’ils mènent depuis leur rapatriement de l’Angola à Kananga. Ils ont fait savoir que depuis leur retour au pays, au mois de septembre 2019, à travers un rapatriement facilité par le gouvernement provincial et le HCR, ils passent des moments difficiles, des conditions de vie sociales précaires. Ils se disent abandonnés par l’autorité publique, celle-là qui avait initié et exigé leur retour à Kananga.
Ils regrettent de ne pas bénéficier de la part du pouvoir public des vivres et non vivres là où ils sont hébergés, dans le site de Nkonko et Muimba, cadre leur offert par un chef traditionnel du coin. En marchant, ils exigent leur prise en charge par le gouvernement congolais afin de faciliter leur réintégration sociale et l’amélioration de leurs conditions de vies. Ils voudraient scolariser leurs enfants, s’occuper de femmes enceintes et malades. Jusque-là, réaction de l’autorité provinciale se fait attendre. Il faut signaler qu’au mois d’octobre dernier, ces retournés avaient bénéficié des kits de réinsertion sociale et d’une somme d’argent, de la part du HCR et certains d’entre eux avaient quitté le lieu d’hébergement temporaire pour rentrer dans leurs familles respectives.
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